Accident de train : 76 morts d’après un dernier bilan

Le bilan de la catastrophe ferroviaire survenue lundi à Yanga, sur le Chemin de fer Congo-océan (CFCO), s’est encore alourdi. Il était de 76 morts mercredi matin, alors que les recherches se poursuivent.

Une survivante sur son lit d’hôpital, le 22 juin 2010 à Pointe-Noire, au Congo. © AFP

Une survivante sur son lit d’hôpital, le 22 juin 2010 à Pointe-Noire, au Congo. © AFP

Publié le 23 juin 2010 Lecture : 1 minute.

Soixante-seize personnes ont été tuées dans l’accident de train survenu lundi soir à Yanga dans le sud du Congo, a affirmé mercredi à l’AFP un membre de la cellule de crise à Pointe-Noire, dont le précédent bilan provisoire faisait état de 60 morts.

"Ce matin, le nouveau bilan est de 76 morts. Ces corps sont tous à la morgue de Pointe-Noire", a affirmé à l’AFP un membre de la cellule, alors que les recherches se poursuivaient.

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Le gouvernement congolais avait annoncé mardi soir dans un communiqué que le bilan officiel provisoire de l’accident s’établissait à "48 morts et plus de 400 blessés", tout en précisant que "la recherche des décédés" allait "se poursuivre".

« Problème comportemental »

Mardi, Raoul Essou, directeur général adjoint de la compagnie du Chemin de fer Congo-océan (CFCO), avait rappelé que les bilans étaient provisoires : "À partir du moment où l’on n’a pas dégagé tous les wagons, on ne peut pas avoir un bilan exhaustif."

Le déraillement du train, survenu à 60 km de Pointe-Noire, a été attribué à un "problème comportemental" par le directeur général de la CFCO Joseph Sauveur El Bez qui a toutefois reconnu que "le nombre élevé de morts est dû à la surcharge : il y avait trop de passagers".

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Le gouvernement congolais a lui affirmé que "cet accident serait dû à une vitesse quelque peu excessive". Plusieurs témoins ont également évoqué une vitesse excessive du train.

Héritage de la colonisation française, le CFCO, dont la construction a coûté la vie à de nombreux Africains, est la principale voie d’échange qui relie Brazzaville et Pointe-Noire sur 510 kilomètres.

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En septembre 1991, sur la même ligne, une collision à Mvoungouti, près de Dolisie, entre un train de passagers et un train de marchandises avait fait 100 morts et 300 blessés. C’est, à ce jour, le plus grave accident ferroviaire du pays.

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