Soro se défend des accusations de corruption

Les accusations de corruption à l’encontre du Premier ministre Guillaume Soro sont « gratuites et infondées » a affirmé son porte-parole lundi. La présidence avant désigné le Premier ministre comme un éventuel bénéficiaire de commissions versées par la société française Sagem qui auraient été perçues par le ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro.

Le Premier ministre Guillaume Soro, le 22 février 2010 à Abidjan. © AFP

Le Premier ministre Guillaume Soro, le 22 février 2010 à Abidjan. © AFP

Publié le 22 juin 2010 Lecture : 1 minute.

Les accusations, au coeur d’une enquête ordonnée par le président Laurent Gbagbo, selon lesquelles le Premier ministre Guillaume Soro aurait pu recevoir une commission de la société française Sagem sont "gratuites et infondées", a déclaré lundi à l’AFP le porte-parole de M. Soro.

"Nous ne nous sentons concernés ni de près ni de loin par ces accusations", a indiqué Sindou Meïté, dénonçant des "affirmations gratuites, infondées et dénuées de preuves".

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M. Gbagbo a ordonné dimanche l’ouverture d’une enquête sur des soupçons de détournement de fonds pesant sur un proche, le ministre de l’Intérieur Désiré Tagro, après des accusations portées contre ce dernier par le président de l’Assemblée nationale Mamadou Koulibaly, tous deux membres du camp présidentiel.

L’enquête devra aussi établir si M. Tagro a "perçu seul ou avec autrui, notamment le Premier ministre, la somme de dix milliards de francs CFA (15 M EUR) qui lui aurait été versée à titre de commission par la société Sagem Sécurité" impliquée dans le processus électoral ivoirien, selon le communiqué de la présidence.

Cité lundi dans le quotidien d’Etat Fraternité-Matin, le ministre a dit "prendre acte" de l’ouverture de l’enquête. "C’est une épreuve de vérité: j’attends que l’enquête livre ses secrets avant de me prononcer".

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