Hugo Lloris : « On dirait que le ballon est en plastique »

Le gardien de but de l’équipe de France Hugo Lloris revient sur le but encaissé vendredi dernier, lors du dernier match de préparation pour le Mondial contre la Chine (0-1), stigmatisant le ballon officiel de la compétition, qui ressemble selon lui à un « ballon en plastique ».

Hugo Lloris lors d’une conférence de presse à Knysna, en Afrique du Sud le 8 juin 2010. © AFP.

Hugo Lloris lors d’une conférence de presse à Knysna, en Afrique du Sud le 8 juin 2010. © AFP.

Publié le 8 juin 2010 Lecture : 2 minutes.

Quelle est l’ambiance dans le groupe ?

Hugo Lloris : L’ambiance est bonne, il y a beaucoup de sérénité, de la confiance. On a hâte que la compétition commence. En tout cas, on s’y prépare du mieux possible en recherchant de la qualité lors de nos entraînements.

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Avez-vous revu le but encaissé contre la Chine ?

Je n’ai pas eu besoin des images pour me consoler. On a tous conscience que ces ballons nous rendent la tâche difficile. Mais on s’adapte, c’est un élément qui entre en compte mais il faut être plus concentré que d’habitude.

Comment s’adapter à ces nouveaux ballons ?

Il faut être constamment en éveil, concentré, vigilant et faire des choix précis en recherchant l’efficacité. Il y a toujours quelque chose à faire quand on est compétiteur. On cherche des solutions, il y a des choix à faire. Là, c’est comme si le mur avait dévié le ballon et qu’il était parti dans l’autre sens donc c’est difficile à prévoir. Mais on sait maintenant qu’il peut se passer n’importe quoi, même sur les ballons les plus faciles. Il y a aussi plusieurs façons de contrer cela, en ne laissant pas la possibilité au joueur adverse de frapper.

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Considérez-vous avoir fait une faute sur le but ?

On se doit d’être encore plus rapide dans l’analyse de la trajectoire. Il n’y a pas eu de faute technique mais à la rigueur, j’aurais préféré qu’il y ait eu une faute technique, au moins j’aurais pu m’en vouloir. Le ballon se déplace de haut en bas, de droite à gauche. Même les attaquants sont gênés à la réception des centres, il est difficile d’analyser le point d’impact entre le ballon, la tête et le pied. Il y aura beaucoup de buts, des beaux, des bizarres. Le ballon est léger, on dirait qu’il est fait en plastique. On est loin des gros ballons en cuir. Et plus on va monter en altitude, plus on va connaître des problèmes.

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Comment analysez-vous le nouveau dispositif en 4-3-3 d’un point de vue défensif ?

Rien n’est défini, le dispositif peut changer en cours de match, maintenant, cela ne change pas grand chose. Les joueurs qui sont concernés dans les couloirs gauche et droit sont les premiers défenseurs. Ils doivent couper les actions le plus tôt possible, se replacer et aider nos défenseurs. Maintenant, il y a eu de très belles choses au niveau du jeu. Ce qu’on peut améliorer, ce sont les 30 derniers mètres, les dernières passes, les initiatives et les choix à faire.

Comment abordez la première Coupe du monde votre carrière ?

Le match (contre l’Uruguay, vendredi, ndlr) arrive, il y a forcément de l’excitation mais pas parce que c’est ma première Coupe du monde mais parce que la compétition va commencer. On connaît l’importance de ce premier match et on se donnera les moyens de le gagner.

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