Comment les diasporas sahéliennes font les frais de la crise entre la France et les pays de l’AES
Les dizaines de milliers de Maliens, Burkinabè et Nigériens installés en France, parfois depuis des décennies, subissent de plein fouet les conséquences du divorce entre leur pays d’origine et leur pays d’accueil.
![Le Malien Brahima Diarra dans la résidence Bara, à Montreuil, le 3 avril 2024. © YVES FORESTIER/ pour JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.4884x0.3482/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/04/10/jad20240410-ass-rupture-aes-france-diaspora-1.jpg)
Le Malien Brahima Diarra dans la résidence Bara, à Montreuil, le 3 avril 2024. © YVES FORESTIER/ pour JA
Le ton monterait presque entre Cissé et Sékou. Tisonnant l’intérieur d’un petit brasero traditionnellement utilisé pour préparer le thé, les deux hommes distribuent les mauvais points à leur pays d’origine ou à leur pays d’accueil, en pleine brouille diplomatique. Quand l’un dénonce le « manque de respect » de la France à l’égard du Mali, l’autre fustige la responsabilité « des politiciens maliens
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