Montage d’illustration avec le roi de l’Eswatini, Mswati III. © MONTAGE JA : ATLAS PHOTOGRAPHY/SIPA ; Dmitry Feoktistov/TASS/SIPA ; AdobeStock
Montage d’illustration avec le roi de l’Eswatini, Mswati III. © MONTAGE JA : ATLAS PHOTOGRAPHY/SIPA ; Dmitry Feoktistov/TASS/SIPA ; AdobeStock

« Swazi Secrets » : révélations sur une fraude institutionnalisée en Afrique australe

Une enquête coordonnée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), à laquelle Jeune Afrique a participé, met au jour de nombreux soupçons de crimes financiers en Afrique australe. Plongée au cœur des « Swazi Secrets ».

Publié le 16 avril 2024 Lecture : 1 minute.

Montage d’illustration avec le roi de l’Eswatini, Mswati III. © MONTAGE JA : ATLAS PHOTOGRAPHY/SIPA ; Dmitry Feoktistov/TASS/SIPA ; AdobeStock
Issu de l'enquête

« Swazi Secrets » : révélations sur une fraude institutionnalisée en Afrique australe

Une enquête coordonnée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), à laquelle Jeune Afrique a participé, met au jour de nombreux soupçons de crimes financiers en Afrique australe. Plongée au cœur des « Swazi Secrets ».

Sommaire

Fuite de données d’une ampleur inédite en Afrique, les « Swazi Secrets » mettent en cause de grands noms de la politique comme du milieu des affaires. La toute nouvelle enquête coordonnée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), à laquelle Jeune Afrique a pris part aux côtés de six médias partenaires, se fonde sur l’analyse de plus de 890 000 documents confidentiels liés à la régulation du secteur bancaire sur le continent.

Edgar Lungu dans le viseur

Les données obtenues par le consortium d’enquêteurs proviennent de l’Eswatini Financial Intelligence Unit (Efiu), le service de renseignement financier du petit royaume de l’Eswatini (ex-Swaziland), l’équivalent de Tracfin en France ou de FinCEN aux États-Unis. Elles révèlent les soupçons de malversations qui pèsent sur de nombreuses personnalités africaines ; parmi elles de hauts dignitaires de la dernière monarchie absolue du continent, mais aussi l’ex-chef d’État zambien Edgar Lungu. Les flux d’argent liés au commerce de l’or entre le Zimbabwe et Dubaï sont également scrutés, tout comme l’aptitude des géants bancaires sud-africains à suivre les règles fixées par les autorités de contrôle des marchés financiers.

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Ces autorités, dans toute l’Afrique australe, apparaissent quant à elle démunies face à la lutte contre la criminalité financière et les flux d’argent sale. Budgets minimes, manque de personnel qualifié, méconnaissance des dossiers, difficulté à mettre en œuvre des réformes essentielles, assujettissement aux pouvoirs politiques… Les problèmes sont nombreux. Et font craindre que les pays concernés soient sans défense contre l’essor de crimes en tout genre.

Tous les volets de l’enquête :

D’Edgar Lungu à la famille royale eswatinienne, les dessous d’une fraude massive en Afrique australe

Lutte contre le blanchiment, financement du terrorisme… La vaine traque des régulateurs africains

mb-0L’Eswatini, plaque tournante de la « Gold Mafia » ?

FirstRand, Standard Bank et Nedbank dans le viseur des régulateurs financiers

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