L’Algérie et l’Afrique du Sud s’entendent sur le nucléaire civil
Abdelaziz Bouteflika et Jacob Zuma ont signé un accord de coopération sur l’énergie nucléaire civile dont les modalités n’ont pas été précisées. Les compagnies pétrolières Sonatrach et Petroleum South Africa ont également conclu un mémorandum d’entente.
L’Algérie et l’Afrique du sud ont signé mercredi six accords, programmes et mémorandums de coopération, dont un relatif à l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, à l’issue de la 5e session de la Haute commission binationale de coopération.
Ces accords ont été signés à Alger en présence des présidents Abdelaziz Bouteflika et de son homologue sud-africain Jacob Zuma, dont les pays sont signataires du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), précise l’agence APS.
Volonté de rapprochement
Outre cet accord de coopération sur l’énergie nucléaire, dont les modalités n’ont pas été précisées, les deux pays ont également conclu un programme d’action dans le domaine du sport pour la période 2010-2012 et un mémorandum d’entente entre le groupe pétrolier public algérien Sonatrach et Petroleum South Africa.
L’Algérie dispose de deux réacteurs nucléaires expérimentaux à Draria (banlieue sud d’Alger) et Aïn Oussera, près de Djelfa (270 km au sud d’Alger).
Elle a déjà conclu des accords de coopération dans le nucléaire civil avec l’Argentine, la France, la Chine et les Etats-Unis.
Un mémorandum d’entente dans le domaine du travail et de la sécurité sociale et un autre de coopération dans le domaine des ressources en eau ont été également signés.
Alger et Pretoria ont convenu d’un programme exécutif de coopération dans le secteur du tourisme pour la période 2010-2012.
Commerce ou investissement ?
La 5e session de la Haute commission binationale de coopération entre l’Algérie et l’Afrique du Sud, dont les travaux ont débuté mardi, ont été clôturés mercredi.
Durant les discussions entre différents ministères, la nécessité notamment de pallier l’éloignement des deux Etats par une augmentation sensible des dessertes aériennes et surtout maritimes a été évoquée, tandis que l’Algérie s’est dite favorable au développement des investissements directs plutôt qu’à des actes commerciaux.
"J’ai proposé à mon homologue sud-africain d’essayer de remplacer l’acte de commerce par l’acte d’investir (…) grâce à des partenariats car l’Algérie offre des possibilités immenses en matière d’investissements", a déclaré le ministre du Commerce El Hachemi Djaâboub sur une radio publique.
Le Ministre de l’Industrie Abdelhamid Temmar a pour sa part évoqué la pétrochimie, la pharmacie, les mines, la construction ou les nouvelles technologies comme secteurs dans lesquels les deux pays peuvent coopérer.
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