Obama cible la LRA
Le président américain Barack Obama a promulgué une loi réclamant la mise en place d’une stratégie par son administration pour combattre l’Armée de résistance du seigneur (LRA). Cette rébellion ougandaise, qui opère également en Centrafrique, en RD Congo et au Soudan, est considérée comme l’une des plus violentes du monde.
![Le président Barack Obama et son vice-président, Joe Biden, fin mars 2010. © Reuters](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/05/25/025052010155631000000obama-biden.jpg)
Le président Barack Obama et son vice-président, Joe Biden, fin mars 2010. © Reuters
Le président américain Barack Obama a signé la promulgation d’une loi demandant à son administration de mettre au point une stratégie pour combattre la violente rébellion ougandaise de l’Armée de résistance du seigneur (LRA), a annoncé la Maison Blanche tard lundi.
Le texte, adopté mi-mai par le Congrès, demande à l’administration Obama de mettre au point une stratégie globale pour aider les Etats de la région à désarmer la LRA et traduire ses chefs en justice, à protéger les civils et appelle à accroître l’aide humanitaire aux personnes touchées.
"S’il vous plaît, sauvez-nous"
La LRA, réputée pour être une des guérillas les plus brutales au monde, est active depuis 1988 dans le nord de l’Ouganda, mais depuis 2005, ses combattants se sont installés dans l’extrême nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), ainsi qu’en Centrafrique et au Sud-Soudan.
Vendredi, l’organisation Human Rights Watch (HWR) avait accusé les rebelles de la LRA d’avoir "sauvagement tué 96 civils et enlevé des dizaines d’autres entre janvier et début avril 2010", dans le nord-est de la RDC.
L’ONG avait à cette occasion rendue publique une lettre de sept ONG congolaises du nord-est de la RDC, qui lançaient "un appel au secours" pour mettre fin aux attaques de la LRA, demandant notamment au président Obama de promulguer la loi en question.
"Cette lettre est un appel au secours. Nous connaissons la bonté de votre coeur et nous savons que vous seul pouvez apporter une réponse concrète, rapide et déterminante avant que nos femmes et nos enfants ne soient tous exterminés. S’il vous plaît, sauvez-nous", avait écrit à M. Obama les 31 signataires de la missive.
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