Shell déclare l’état de « force majeure » après le sabotage d’un oléoduc

Le géant pétrolier anglo-néérlandais Shell a déclaré vendredi « l’état de force majeure » et reporté de deux mois l’envoi de brut à partir de son terminal de Bonny, dans le sud du Nigeria, en raison d’incendies et de fuites sur un important oléoduc.

Un site pétrolier dans le sud du Nigeria. © AFP

Un site pétrolier dans le sud du Nigeria. © AFP

Publié le 8 mai 2010 Lecture : 1 minute.

Shell a "déclaré l’état de force majeure sur l’enlèvement du pétrole à partir du terminal de Bonny pour les mois de mai et juin, et ce sera effectif à partir du 7 mai", a déclaré un porte-parole de la compagnie, Tony Okenedo.

"Ceci résulte d’un report de la production suite à des fuites et des incendies qui ont touché le Trans Niger Pipeline (TNP) le 5 mai", a-t-il précisé.

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Les fuites et incendies ont été provoqués par un sabotage perpétré par des voleurs de pétrole, entrainant la fermeture d’un important oléoduc situé dans le Delta du Niger.

"Il y a plusieurs fuites et deux importants incendies sur le Trans Niger à Bodo West et Bera, dans l’Ogoniland (sud)", avait auparavant annoncé un autre porte-parole de Shell, Precious Okolobo.

Les fuites "sont dues à des vols. Shell tente de combattre les incendies et de stopper les fuites, tout en essayant de réparer", avait-il poursuivi.

De 20. 000 à 100. 000 barils de brut sont quotidiennement volés au Nigeria, le huitième producteur mondial, selon Shell.

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"Nous avons remarqué les fuites mercredi, et elles étaient assez importantes pour que nous fermions l’oléoduc concerné", a précisé Tony Okolobo.

Aucun détail n’a été donné par la compagnie sur le montant des pertes depuis l’arrêt de l’oléoduc qui traverse l’est du Delta du Niger.

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