Des élus africains réclament l’interdiction universelle de l’excision par l’ONU
Des parlementaires de 27 pays africains ont appelé l’ONU, mardi, à instaurer en 2010 une « interdiction universelle » des « mutilations génitales féminines », au terme d’une conférence consacrée à l’excision à Dakar.
"La déclaration finale appelle la 65e Session de l’Assemblée générale des Nations Unies à adopter une résolution solennelle qui interdise les mutilations génitales féminines dans le monde", selon un communiqué publié à l’issue de la conférence interparlementaire.
La Cedeao et l’UA sollicitées
Les participants ont "exhorté les gouvernements africains ainsi que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est et l’Union africaine, à porter et faire adopter cette résolution en 2010".
Les mutilations génitales féminines concerne toutes les interventions incluant l’ablation ou la lésion des organes génitaux externes de la femme, pratiquée pour des raisons culturelles ou religieuses.
Chaque année, trois millions de filles sont excisées en Afrique, avait souligné lundi la représentante du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Rose Gkuba, citant un rapport de l’ONU.
Le Sénégal fait partie des 19 pays africains (sur 53) qui ont adopté une loi interdisant cette pratique, selon des documents distribués durant la réunion.
Cette conférence était organisée conjointement par le ministère sénégalais de la Famille, l’association internationale No Peace Without Justice et l’Organisation sénégalaise La Palabre.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- CAF : entre Patrice Motsepe et New World TV, un bras de fer à plusieurs millions d...
- Lutte antiterroriste en Côte d’Ivoire : avec qui Alassane Ouattara a-t-il passé de...
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour quelques centaine...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?