Comment la Tunisie met ses prisonniers politiques aux oubliettes

L’instruction sur l’affaire du « complot contre la sécurité de l’État », qui a entraîné l’incarcération d’une quinzaine d’opposants, est close depuis le 15 avril… mais renvoyée devant la chambre criminelle. L’occasion de revenir sur les nombreux prisonniers politiques qui attendent en cellule leur procès. Ou même simplement d’être entendus.

Reports liés au manque de personnel, dysfonctionnement, procédures interminables… De nombreux prisonniers politiques incarcérés ces dix dernières années en Tunisie attendent en cellule leur procès. Ou même simplement d’être entendus. © FADEL SENNA / AFP

Reports liés au manque de personnel, dysfonctionnement, procédures interminables… De nombreux prisonniers politiques incarcérés ces dix dernières années en Tunisie attendent en cellule leur procès. Ou même simplement d’être entendus. © FADEL SENNA / AFP

Publié le 16 avril 2024 Lecture : 4 minutes.

Le juge d’instruction qui traite de l’affaire dite du « complot contre la sécurité de l’État » a clos son instruction ce 15 avril et décidé ainsi de son renvoi devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Le traitement du dossier, ouvert en février 2023, avait souvent fait l’objet de critiques et de dénonciations de vices de procédure de la part du collectif d’avocats de

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