Une nouvelle tentative d’assassinat contre Barack Obama ?
Un homme équipé d’une arme chargée est arrivé à l’aéroport d’Asheville (Caroline du Nord) d’où décollait le président Barack Obama, dimanche. Lors de son arrestation, il a déclaré avoir « entendu dire que le président était en ville » et vouloir « voir le président ».
Un homme a comparu lundi devant la justice en Caroline du Nord (sud-est des États-Unis) pour être sorti armé d’une voiture dimanche dans un petit aéroport d’où le président américain Barack Obama venait de décoller à bord de l’avion présidentiel Air Force One.
L’homme, Joseph McVey, originaire de l’Ohio (Nord), a été appréhendé par des policiers et des agents du Secret Service, chargés de la protection des personnalités publiques, a indiqué la direction de l’aéroport d’Asheville en Caroline du Nord dans un communiqué.
Poursuivi pour « port d’arme en public »
Lors de sa comparution devant la justice, lundi, le juge en charge du dossier a indiqué que les autorités fédérales avaient demandé que le jeune homme de 23 ans soit maintenu en prison, même s’il parvenait à réunir les 100 000 dollars fixés pour sa caution, selon le journal local Asheville Citizen-Times.
M. McVey risque 120 jours de prison s’il est reconnu coupable de port d’arme en public, ce qui est un délit en Caroline du Nord.
Son arme était chargée lorsqu’il a été arrêté, a indiqué le journal local, citant des responsables de l’aéroport.
Sa voiture, une Pontiac de location, arborait sirène et gyrophares à la manière d’un véhicule de police. Au moment de son interpellation, l’homme a déclaré à la police qu’il "avait entendu dire que le président était en ville, (et) qu’il voulait voir le président", selon le communiqué de l’aéroport.
Selon des sources locales, l’homme ne s’est trouvé à aucun moment à proximité d’Air Force One ou de M. Obama. Après un week-end de repos, le président américain s’était envolé de cet aéroport pour aller assister à une cérémonie en mémoire des victimes d’un accident de mine en Virginie Occidentale (Est).
Après avoir désarmé Joseph McVey, les policiers ont découvert qu’il écoutait par scanner la radio de la police depuis sa voiture. Il portait une arme au côté et des calculs de visée pour fusil de précision se trouvaient dans la boîte à gants. Le véhicule était aussi équipé d’une caméra numérique et de quatre grandes antennes sur le coffre. Les policiers ont découvert que l’homme n’avait aucun lien avec la police.
Le Secret Service a refusé de s’exprimer sur l’incident, renvoyant aux forces de l’ordre locales pour tout commentaire.
Joseph McVey doit comparaître à nouveau le 10 juin.
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