Un footballeur nigérian s’en prend aux gouvernements et responsables religieux

Les responsables politiques et religieux ne sont pas toujours engagés comme ils le devraient pour lutter contre le paludisme, a estimé vendredi la star du football nigérian, Emmanuel Babayaro, à la veille de la journée mondiale de lutte contre cette maladie.

Désinfection d’une maison inondée au Sénégal. © AFP

Désinfection d’une maison inondée au Sénégal. © AFP

Publié le 25 avril 2010 Lecture : 1 minute.

"Certains gouvernements et des responsables religieux ont déçu les gens", a déclaré l’ancien gardien de but de l’équipe du Nigeria, lui-même victime du paludisme à plusieurs reprises, estimant qu’il fallait désormais se tourner vers d’autres personnes plus influentes.

Selon lui, la popularité du football et l’origine modeste de la plupart des joueurs en Afrique peuvent faciliter la sensibilisation auprès des populations alors que l’Afrique du Sud accueille la Coupe du monde 2010 (11 juin-11 juillet), une première sur le continent.

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"Notre environnement est trop sale"

Le footballeur a également dénoncé les problèmes d’assainissement dans la plupart des pays africains où les égouts sont le plus souvent à ciel ouvert, facilitant la propagation de la maladie transmise par les moustiques.

"La priorité doit être mise sur les moustiquaires, les médicaments (…) sur la nécessité de sensibiliser les gens pour qu’ils gardent leur environnement propre", a-t-il estimé.

"Notre environnement est trop sale, c’est malheureux", a-t-il déploré.

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Quelque 75 millions de Nigérians, sur les 150 millions d’habitants du pays, contractent la maladie au moins une fois par an, les enfants de moins de cinq ans étant quatre fois plus touchés.

Le paludisme fait quelque 865.000 morts par an dans le monde. L’Afrique reste de loin le continent le plus affecté.

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