Un Casque bleu tué en marge de combats autour de l’aéroport de Mbandaka

Un Casque bleu ghanéen de la Mission de l’ONU en RD Congo (Monuc) a été tué dimanche alors qu’il se rendait en voiture à l’aéroport de Mbandaka, dans le nord-ouest, où des combats opposaient des insurgés aux forces de sécurité, a-t-on appris de source onusienne.

Des militaires congolais près de Casques bleus de l’Onu, le 8 novembre 2008 près de Goma, en RDC. © AFP

Des militaires congolais près de Casques bleus de l’Onu, le 8 novembre 2008 près de Goma, en RDC. © AFP

Publié le 4 avril 2010 Lecture : 1 minute.

"Nous confirmons que l’aéroport de Mbandaka (chef-lieu de la province de l’Equateur) a été attaqué par des éléments qui sont arrivés par bateau. Un Casque bleu a été tué alors qu’il se déplaçait (en voiture) vers l’aéroport", a affirmé à l’AFP le porte-parole de la Monuc, Madnodje Mounoubai.

"Des poches de combat"

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Il y a des poches de combats dans Mbandaka mais la ville n’est pas contrôlée par les assaillants. Les informations que nous avons nous disent que ceux qui sont arrivés par bateau étaient une trentaine", a ajouté M. Mounoubai.

Le Casque bleu a été tué au moment où il se dirigeait vers l’aéroport. Ce n’était pas encore au moment des combats. Il était dans un véhicule et il a pris un éclat", a-t-il précisé.

Un peu plus tôt dans la journée, le ministre provincial de l’Intérieur, Guy Inenge, avait indiqué à l’AFP que des échanges de tirs avaient lieu dans la ville, après que des forces de sécurité ont intercepté un bateau en provenance de Kinshasa, dans lequel se cachaient une centaine d’insurgés.

M. Inenge n’avait pas fourni de bilan, mais avait assuré que les forces de sécurité étaient à la poursuite des assaillants.

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Dimanche après-midi, la situation était confuse à Mbandaka, où "des combats avaient lieu autour de l’aéroport", selon le porte-parole de la Monuc.

Mbandaka est le chef-lieu de la province de l’Equateur, dans le nord-ouest de la RDC. De fin octobre à mi-décembre 2009 dans cette même région, une centaine d’insurgés membres de la communauté des Lobala (appelés aussi Enyele), menés par un féticheur, avaient attaqué celle des Monzaya, ainsi que des policiers, à propos de la gestion d’un étang naturel poissonneux dans le village de Dongo.

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Selon des chiffres du gouvernement congolais, ces violences avaient fait au moins 270 tués, dont 187 civils, et entraîné la fuite de 187. 000 personnes, dont 109. 000 et 18. 000 se sont réfugiées respectivement au Congo et en Centrafrique voisins.

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