Les proches de Tandja arrêtés saisissent la justice

Les avocats des personnalités proches de l’ex-président nigérien Mamadou Tandja arrêtées depuis dimanche pour « activités subversives » ont annoncé vendredi avoir porté plainte contre le ministre de l’Intérieur pour « arrestations et séquestrations arbitraires ».

L’ex-chef de l’Etat nigérien Mamadou Tandja, renversé le 18 février 2010. © AFP

L’ex-chef de l’Etat nigérien Mamadou Tandja, renversé le 18 février 2010. © AFP

Publié le 2 avril 2010 Lecture : 1 minute.

Une plainte a été déposée pour "attentat à la liberté, arrestations et séquestrations arbitraires" contre le ministre de l’Intérieur Ousmane Cissé, le directeur de la Police judiciaire Souley Boubé et le commandant de la Compagnie nationale de sécurité Atoumane Ibrahim, a affirmé à la presse à Niamey Me Moussa Coulibaly. "Cela fait plus de deux fois quarante-huit heures que nos clients sont détenus sans qu’ils soient présentés à un juge.

Détention illégale

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Nous estimons qu’ils sont en détention illégale", a-t-il lancé. "Rien ne leur a été notifié et nous n’avons pas le droit de communiquer avec eux", a ajouté Me Coulibaly. Les personnalités arrêtées sont au nombre de dix-sept et détenues dans un camp de la police à Niamey, a indiqué un autre avocat, Souley Oumarou.

Le pouvoir avait annoncé l’arrestation d’une dizaine de personnes proches de l’ex-président Tandja, renversé en février, pour "activités subversives" contre le régime de transition issu du putsch. Ces arrestations, qui concernent notamment quatre ex-ministres, ont été menées sur la base de "renseignements" de la police, a dit le ministre de l’Intérieur sans plus de précisions.

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