La junte nomme de nouveaux hommes aux postes stratégiques

Pour remplacer les proches de l’ancien président Mamadou Tandja arrêtés dimanche 28 mars, la junte au pouvoir a nommé de nouveaux hommes à la tête d’une vingtaine de sociétés publiques stratégiques.

Une dizaine de proches de Mamadou Tandja sont retenus pas la junte depuis dimanche 28 mars. © AFP (archive)

Une dizaine de proches de Mamadou Tandja sont retenus pas la junte depuis dimanche 28 mars. © AFP (archive)

Publié le 2 avril 2010 Lecture : 1 minute.

La junte au pouvoir au Niger a nommé jeudi de nouveaux directeurs d’une vingtaine de sociétés publiques, dont certains responsables ont été arrêtés pour "activités subversives" contre le régime de transition, selon un communiqué du Conseil des ministres lu à la radio d’Etat.

Moussa Idrissa est nommé directeur général de la Société nigérienne des dépôts pétroliers (Sonidep) pour remplacer Amadou Dioffo, qui fait partie des détenus. Ada Cheiffou, directeur de l’Office des produits vivriers du Niger (OPVN) et également détenu, est remplacé, de même que Seïni Salou, lui aussi incarcéré, remplacé à la Société des patrimoines des Eaux du Niger (Spen).

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Un nouveau directeur a été nommé à la Société des patrimoines des Mines du Niger (Sopamin) à la place d’Illiassou Abdourahamane, arrêté lui aussi. En début de semaine, Niamey a annoncé l’arrestation d’une dizaine de personnes, dont d’anciens ministres, proches de l’ex-président renversé Mamadou Tandja, pour "activités subversives" contre le régime de transition.

Les militaires renforcent leur emprise

De nouvelles personnalités sont aussi nommées pour diriger une vingtaine d’autres sociétés ou structures, dont les douanes, l’Office de radio et télévision du Niger (ORTN, public) et la loterie nationale. Par ailleurs, des militaires et des civils ont été désignés administrateurs délégués, en lieu et place des maires des 265 communes du pays dont les mandats expirent ce 1er avril, selon le même communiqué.

Les communautés urbaines de Niamey et de la seconde ville Zinder (sud), ainsi que la capitale économique Maradi (sud) et Tahoua (ouest), seront dirigées par des militaires. Le Niger est dirigé par une junte militaire depuis le coup d’Etat du 18 février. Les putschistes ont promis de rendre le pouvoir aux civils après une période de transition dont la durée n’a pas été fixée.

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