Aya Nakamura : la queen et les racistes, par François Soudan

Dans une France où la question coloniale ne cesse de hanter la politique nationale, il était logique que le choix d’une reine de la pop urbaine au teint d’ébène pour interpréter Édith Piaf lors de la cérémonie d’ouverture des JO soulève le cœur de ceux qui naviguent dans les eaux troubles de la conscience raciale.

François Soudan, directeur de la rédaction. © Montage JA; Vincent fournier/JA

François Soudan, directeur de la rédaction. © Montage JA; Vincent fournier/JA

FRANCOIS-SOUDAN_2024

Publié le 29 avril 2024 Lecture : 6 minutes.

Emmanuel Macron n’en avait certainement pas conscience. Mais en suggérant qu’Aya Nakamura, Franco-Malienne née à Bamako il y a vingt-huit ans, enfant de l’immigration devenue l’artiste francophone la plus écoutée au monde, interprète une chanson mythique d’Édith Piaf lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le 26 juillet prochain, le président français a fait acte de repentance.

S’il

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