Les contrats d’Areva remis en cause par la junte ?

Le doute continue de planer sur l’avenir d’Areva au Niger. Un ministre a indiqué que tous les contrats miniers seraient audités, mais le porte parole de la junte dément. Pourtant, il y a quelques semaines, il avait évoqué la question devant la caméra de jeuneafrique.com

Le géant français du nucléaire pourrait souffrir du changement de régime au Niger. © Reuters

Le géant français du nucléaire pourrait souffrir du changement de régime au Niger. © Reuters

Publié le 20 mars 2010 Lecture : 1 minute.

Informations et démentis se succèdent. La junte militaire au pouvoir au Niger a catégoriquement nié vendredi 19 mars les informations faisant état de son intention de revoir les permis miniers d’Areva, qui extrait dans ce pays la moitié de son uranium. "Personne n’en a officiellement parlé, ce n’est pas à l’ordre du jour, on n’a a rien dit là-dessus", a affirmé Abdoulkarim Goukoye, le porte-parole du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD, junte). Pourtant, dans une interview à jeuneafrique.com accordée au lendemain du putsch (voir ici la vidéo), le même Abdoulkarim Goukoye affirmait que le Niger était certes lié par ces contrats, mais que le, popuvoir effectuerait des "audits ou vérifications".

Spéculation

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Selon le quotidien Les Echos, Niamey a annoncé jeudi qu’il voulait revoir tous les contrats miniers du pays, y compris ceux signés avec le champion français du nucléaire. "Les autorités militaires ont décidé d’auditer tous les contrats d’uranium et d’or", a déclaré à l’agence d’informations américaine Bloomberg un conseiller du nouveau ministre des Mines et de l’Energie, Souleymane Mamadou Abba, installé par la junte le 1er mars. "C’est une pure spéculation. Il (le prétendu conseiller) ne tient ça de personne, d’aucun officiel et cela n’engage que sa propre personne", a insisté le porte-parole. Le colonel Goukoye a précisé que le ministère nigérien des Mines va "incessamment publier un démenti" sur ces allégations.

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