Maroc et Turquie au Sahel : concurrents ou complémentaires ?
Petit à petit, la Turquie fait son nid au Sahel. En l’espace de quelques années, elle est passée d’une approche soft power à une offensive hard power, en vendant son armement. Elle soutient aussi fermement le projet de gazoduc transsaharien Algérie-Nigéria. Au détriment du Maroc ?
![Le président algérien Abdelmadjid Tebboune (à g.) au côté du président turc Recep Tayyip Erdogan, à Istanbul, le 22 juillet 2023. © Mustafa KAMACI / Présidence Turque / AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.4885x0.0364/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/04/25/jad20240425-eco-diplomatie-turquie-algerie.jpg)
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune (à g.) au côté du président turc Recep Tayyip Erdogan, à Istanbul, le 22 juillet 2023. © Mustafa KAMACI / Présidence Turque / AFP
Au Sahel, la Turquie tente de se positionner comme une alternative aux Européens et à la Russie. Le pilier de sa politique étrangère sur le continent n’étant autre que la défense (et l’armement). Les Turcs se sont d’ailleurs fait une place sur le podium mondial des exportations de drones derrière la Chine et les États-Unis, et ont même réussi à en vendre à la fois aux Algériens et aux Marocains.
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