Les ravisseurs des sept Chinois réclament une rançon

Enlevés au large de Bakassi vendredi dernier, sept ressortissants chinois pourraient être libérés contre une rançon réclamée par les ravisseurs. Pékin est prêt à payer, mais les autorités camerounaises s’y opposent.

L’armée nigériane se retire de la péninsule de Bakassi en 2008. © AFP

L’armée nigériane se retire de la péninsule de Bakassi en 2008. © AFP

Publié le 15 mars 2010 Lecture : 1 minute.

Les ravisseurs de sept Chinois, enlevés vendredi 12 mars au large de la péninsule de Bakassi, (sud-ouest du Cameroun), ont exigé une rançon pour leur libération, a affirmé dimanche 14 mars une source camerounaise proche du dossier. "Les preneurs d’otages", se présentant comme l’"Africa Marine Commando (AMC)", un groupe inconnu jusqu’à présent, "ont formulé une demande de rançon fixée à 15. 000 dollars (moins de 11. 000 euros)", a déclaré cette source. "La Chine est disposée à verser cette somme, mais les autorités camerounaises ne sont pas d’accord", a-t-elle ajouté, sans plus de détails. Jusqu’à dimanche en fin de soirée, aucune confirmation n’avait pu être obtenue de source chinoise.

Potentiellement riche en pétrole et en gaz, la zone de Bakassi a été rétrocédée en août 2008 au Cameroun par le Nigeria après un différend frontalier de 15 ans. Elle est souvent considérée comme une zone de non-droit.

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