Au Cameroun, un scandale de corruption peut-il réveiller le CSM ?
Des accusations de corruption visant un procureur de la République ont remis en lumière les insuffisances du Conseil supérieur de la magistrature. Fragilisé par une lutte de clans autour de Paul Biya, celui-ci ne s’est pas réuni depuis quatre ans.
![Le président Paul Biya lors de sa prestation de serment pour son septième mandat, le 6 novembre 2018 à Yaoundé. © Cabinet Civil PRC](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.5007x0.3330/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/04/29/jad20240429-ass-cameroun-scandale-reveil-conseil-superieur-magistrature.jpg)
Le président Paul Biya lors de sa prestation de serment pour son septième mandat, le 6 novembre 2018 à Yaoundé. © Cabinet Civil PRC
Un contenu partagé sur les réseaux sociaux va-t-il provoquer un séisme au sein de la magistrature du Cameroun ? Un enregistrement récemment diffusé a en tout cas mis le feu aux poudres sur la toile : on y entend distinctement un homme, nommé Hamidou et présenté comme un justiciable, « négocier » avec une autre personne, identifiée comme Jean Simplice Eboko, procureur de la République par intérim
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