Le calme revient difficilement à Jos après des incidents nocturnes

Après la panique déclenchée par des coups de feu mardi soir, le calme est finalement revenu dans la périphérie de Jos, où ont eu lieu des massacres inter-communautaires dans la nuit du 6 au 7 mars.

Une jeune femme nigériane blessée lors de violences à Jos, sur son lit d’hôpital © AFP

Une jeune femme nigériane blessée lors de violences à Jos, sur son lit d’hôpital © AFP

Publié le 10 mars 2010 Lecture : 1 minute.

Le calme était revenu mercredi matin à la périphérie de Jos, dans le centre du Nigeria, après des heurts la veille au soir entre des groupes de chrétiens et de musulmans, suivis d’un mouvement de panique provoqué par des coups de feu.

Calmer des chrétiens ivres de vengeance

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Les habitants qui avaient trouvé refuge dans une caserne de police de Bukka Uku, un quartier chrétien de la périphérie de Jos, sont rentrés chez eux, a indiqué à l’AFP une résidente, Josephine Emmanuel.

Les coups de feu qui avaient suscité la panique avaient été tiré par des policiers pour disperser une foule de jeunes chrétiens criant vengeance après l’arrestation dans le quartier d’un musulman de l’ethnie fulani armé, a-t-elle expliqué.

"En raison de la tension et de l’anxiété qui règnent dans la zone, nous avons cru qu’il s’agissait d’échanges de tirs et nous nous sommes réfugiés dans la caserne", a-t-elle poursuivi.

"Les soldats sont présents dans le quartier" pour prévenir tout nouvel incident, a-t-elle encore dit.

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Peu avant les tirs, un haut responsable de la police avait dit à l’AFP que des heurts avaient éclaté dans cette zone entre des musulmans fulani et des chrétiens de l’ethnie berom.

La tension reste très vive dans la région de Jos depuis les tueries qui ont fait des centaines de morts le week-end dernier dans trois villages au sud de la ville.

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Les attaques ont été perpétrées par des éleveurs musulmans fulani contre des fermiers chrétiens berom, en représailles à une précédente flambée de violence en janvier, au cours de laquelle plus de 300 musulmans avaient été tués.

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