Au Burkina Faso, bientôt des nouvelles assises nationales pour prolonger la transition
Les députés de l’Assemblée législative de transition ont donné – à l’unanimité – leur accord pour organiser de nouvelles assises nationales. Objectif : rallonger le régime d’exception militaire dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré.
![Participants aux discussions nationales visant à adopter une charte de transition et à désigner un président intérimaire pour diriger le pays, à Ouagadougou, au Burkina Faso, le 14 octobre 2022. © VINCENT BADO/REUTERS](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.7115x0.3746/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/04/30/jad20240430-ass-burkina-assises-nationales.jpg)
Participants aux discussions nationales visant à adopter une charte de transition et à désigner un président intérimaire pour diriger le pays, à Ouagadougou, au Burkina Faso, le 14 octobre 2022. © VINCENT BADO/REUTERS
Les autorités ont beau rester muettes, leur tenue ne fait guère de doutes. Des assises nationales, dont l’objectif affiché est de décider de la suite de la transition, et donc du maintien au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, devraient se tenir dans les jours ou les semaines à venir à Ouagadougou.
Le 26 avril, les 71 députés de l’Assemblée législative de transition (ALT) ont adopté à l’unanimité
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