Khartoum signe un cessez-le-feu avec un des principaux groupes rebelles du Darfour
Le gouvernement soudanais a signé un cessez-le-feu avec le groupe rebelle du Darfour Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM) samedi. Le président tchadien Idriss Déby Itno, qui a effectué un voyage historique à Khartoum les 8 et 9 février 2010, aurait facilité les négociations entre les deux parties.
![Djibril Bassolé (C), le chef de la diplomatie du Qatar, (D) et le porte-parole du JEM, le 11/02/09 © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/02/20/020022010173726000000darfour.jpg)
Djibril Bassolé (C), le chef de la diplomatie du Qatar, (D) et le porte-parole du JEM, le 11/02/09 © AFP
"Nous venons de signer l’accord-cadre avec le gouvernement soudanais", a déclaré à l’AFP par téléphone à N’Djamena Ahmed Hussein, porte-parole du Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM), un des deux principaux groupes rebelles du Darfour.
Idriss Deby attendu à Doha pour la signature finale
Cet accord cadre a été signé initialement samedi à N’Djamena par Ghazi Salaheddine, conseiller du président soudanais Omar el-Béchir sur la question du Darfour, et Khalil Ibrahim, chef du JEM.
Une signature finale soit avoir lieu mardi à Doha en présence notamment du président soudanais et de son homologue tchadien Idriss Deby, qui a facilité le rapprochement entre Khartoum et la rébellion.
Cet accord encadrera les négociations de paix directes entre le JEM et Khartoum. "Nous discuterons du partage des richesses, du partage de pouvoir, du retour des déplacés, de la compensation (pour les victimes du conflit) et des prisonniers" de la rébellion, a indiqué M. Hussein.
Les deux parties ont aussi signé samedi un cessez-le-feu, a ajouté le responsable de la rébellion précisant que Khalil Ibrahim avait ordonné à ses hommes de cesser toute activité militaire.
Le conflit au Darfour a fait 300. 000 morts depuis 2003 selon les estimations de l’ONU, 10. 000 d’après Khartoum, et 2,7 millions de déplacés.
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