Au Cameroun, les beaux jours du syndicalisme étudiant sont-ils derrière lui ?

Créée il y a vingt ans, l’Addec veut toujours être une école du militantisme dans un pays où la contestation a rarement prospéré. Mais alors qu’elle était jadis la bête noire des autorités, sa capacité de mobilisation s’est effondrée.

Lors de la 8e convention ordinaire élective de l’Addec, en décembre 2023. © Addec

Lors de la 8e convention ordinaire élective de l’Addec, en décembre 2023. © Addec

Franck Foute © Franck Foute

Publié le 2 mai 2024 Lecture : 5 minutes.

À l’entrée de la ruelle qui mène au siège de l’Association pour la défense des droits des étudiants du Cameroun (Addec), dans le quartier de Ngoa Ekelle à Yaoundé, plus rien ne signale les bureaux du principal syndicat étudiant du pays. Ils sont pourtant toujours bien là, reliques du dernier mouvement encore indépendant après la mise sous cloche de la University of Buea Student’s Union (UBSU), son

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