Algérie : Mobilis, Nedjma et Djezzy obtiennent la licence 3G

Au final, il n’y aura pas eu de mécontents. Un mois après la présentation de leur dossier, les trois opérateurs de la téléphonie mobile opérant en Algérie à savoir : Algérie Télécom mobile (ATM, Mobilis), Watanya Télécom Algérie (WTA, Nedjma) et Orascom Télécom Algérie (OTA, Djezzy) ont obtenu des licences provisoires pour l’exploitation de réseaux publics de télécommunications mobiles 3G+. La mise en vente des offres 3G est prévue pour décembre 2013. Selon le communiqué publié par Algérie Presse Service, Zohra Derdouri, la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, a tenu à rappeler aux opérateurs l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) exercerait une vérification des tarifs pratiqués afin de s’assurer qu’ils ne soient pas excessifs. 

L’attribution des licences définitives interviendra après le paiement des frais, indique un communiqué de VimpelCom, la maison-mère de Orascom Telecom Algérie (OTA), qui exploite la marque Djezzy. La licence coûtera 3 milliards de dinars (environ 36,7 millions de dollars) et sera valide pour une durée de 15 ans, après quoi les renouvellements se feront pour des durées de cinq ans, indique la même source.

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Emplois

Saâd Damma, le président directeur général de l’opérateur public Mobilis, qui a présenté la meilleure offre, a indiqué qu’il y’ aurait plusieurs tarifs selon le mode d’utilisation de cette technologie. Ceux-ci pourraient éventuellement « baisser lorsque le nombre d’abonnés atteindra un certain seuil », a-t-il précisé.

De son côté, le directeur général de Nedjma, Joseph Ged, a déclaré : « Des centaines d’emplois directs et indirects seront créés grâce à la 3G ». Le directeur exécutif de Djezzy, Vincenzo Nesci, estime pour sa part qu’environ 400 emplois directs seront créés dans le cadre du déploiement de la 3G.

Déploiement

Selon Zohra Derdouri, le classement des opérateurs a été établi sur la base de critères « objectifs », prenant en considération « ce qui a été réalisé par ces opérateurs dans le cadre des licences GSM [2ème génération], leurs projets par rapport à la 3G, leur déploiement ainsi que les moyens et les investissements qu’ils comptent engager ». 

Le premier classé, Mobilis, aura ainsi la possibilité de choisir en premier les fréquences et le déploiement dans les différentes wilayas, a expliqué la ministre. Après avoir relevé qu’avec le GSM (2G), il y avait eu une concentration dans le Nord, elle a ajouté que les trois opérateurs seraient « présents assez rapidement » dans toutes les wilayas d’Algérie, le cahier des charges prévoyant un processus de couverture de l’ensemble des régions du pays en moins de cinq ans, avec, dans un premier temps, au moins un opérateur présent dans chaque wilaya.