Les pays du G7 annulent la dette d’Haïti

Déjà en pourparlers avant le séisme du 12 janvier dernier, l’annulation de la dette extérieure d’Haïti a été actée par les pays du G7. Un geste symbolique, puisque le plus gros de la dette de 890 millions n’est pas contracté auprès des pays membres du groupe.

Les ministre des Finances et gouverneurs des Banques centrales le 6 février © AFP

Les ministre des Finances et gouverneurs des Banques centrales le 6 février © AFP

Publié le 7 février 2010 Lecture : 1 minute.

Les pays du G7 "vont annuler" toute la dette bilatérale d’Haïti, victime d’un séisme dévastateur le 12 janvier, a déclaré le ministre canadien des Finances Jim Flaherty samedi 6 février à Iqaluit (Canada).

"Le G7 va annuler toute la dette bilatérale d’Haïti", a déclaré M. Flaherty au cours d’une conférence de presse commune à l’issue d’une réunion informelle des ministres des Finances du G7 dans cette ville du Grand Nord canadien.

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La dette d’Haïti à l’égard de ce groupe de sept pays parmi les plus riches de la planète -Etats-Unis, Canada, France, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie et Japon- était déjà relativement faible.

De plus, le Club de Paris, groupe informel d’Etats créanciers dont font partie tous les pays du G7, s’était engagé en juin à annuler la totalité de la dette d’Haïti vis-à-vis de ses membres, soit 214 millions de dollars.

Annulation sans condition

Parmi eux, la France, qui envisageait initialement des "annulations progressives et conditionnelles", avec des "contrats de désendettement et de développement", a annoncé en janvier après le séisme qu’elle annulerait sans condition les 58 millions d’euros qui lui sont dus.

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La dette extérieure totale d’Haïti s’élève à environ 890 millions de dollars, dont 41% auprès de la Banque interaméricaine de développement et 4% auprès de la Banque Mondiale.

Les pays qui ne sont pas membres du Club de Paris ont été appelés à suivre, principalement le Venezuela et Taïwan.

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Le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, et le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick participaient à la réunion d’Iqaluit. Ces deux institutions, qui coordonnent une réduction de la dette haïtienne auprès des organisations financières internationales, ont appelé à faire un effort supplémentaire pour annuler la dette restante.

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