Bombardement de Bouaké : la DGSE déclassifie un document

L’affaire du bombardement du camp militaire français de Bouaké en 2004 connaît un nouveau rebondissement. La DGSE est sur le point de déclassifier une note de renseignement. 

Un Sukhoi-25 ivoirien, responsable du bombardement du camp militaire de bouaké © AFP

Un Sukhoi-25 ivoirien, responsable du bombardement du camp militaire de bouaké © AFP

Publié le 5 février 2010 Lecture : 1 minute.

La Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) a émis un avis favorable à la déclassification d’une "note de renseignement" de la DGSE datée du 19 octobre 2009 concernant le bombardement du camp militaire français de Bouaké en Côte d’Ivoire en 2004. Cet avis, daté du 21 janvier et publié vendredi au Journal officiel, est le dix-neuvième avis de la commission sur ce dossier.

Hervé Morin met la pression

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La commission ne révèle jamais le contenu des documents soumis à son avis. La CCSDN avait été saisie par une lettre du ministre de la Défense Hervé Morin en date du 25 novembre 2009.

Ce dossier est instruit par Florence Michon, juge d’instruction au Tribunal aux armées de Paris (TAP), chargée de l’information judiciaire ouverte pour "assassinats, tentatives d’assassinats, destructions" dans le cadre du bombardement du camp militaire de Bouaké le 6 novembre 2004.

Il revient maintenant à M. Morin de suivre ou non cet avis. La quasi totalité des quelque 140 avis de la CCSDN ont toujours été suivis par les autorités concernées (Elysée, Matignon, ministères).

Neuf militaires français avaient été tués, ainsi qu’un civil américain, lors du bombardement du camp français par deux Sukhoï 25 des forces loyalistes ivoiriennes.

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