Attaque du Cabinda : le Togo porte plainte contre le Flec-PM et la CAF à Paris

L’État togolais a porté plainte à Paris contre le mouvement rebelle du Cabinda Flec-PM dont le chef, Rodrigues Mingas est français. La plainte vise également la Confédération africaine de football et son président, Issa Hayatou.

Les portraits des deux membres de la délégation togolaise décédés dans l’attaque à Lomé © AFP

Les portraits des deux membres de la délégation togolaise décédés dans l’attaque à Lomé © AFP

Publié le 4 février 2010 Lecture : 1 minute.

L’Etat togolais a porté plainte à Paris pour "acte de terrorisme" contre un mouvement rebelle du Cabinda, dont le chef est Français, après l’attaque contre l’équipe de football du Togo en janvier en marge de la coupe d’Afrique des nations en Angola, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

Cette plainte avec constitution de partie civile vise le groupe rebelle du Cabinda, le Flec (les Forces de Libération de l’Etat du Cabinda/Position Militaire) qui avait revendiqué l’attaque contre le bus transportant l’équipe togolaise, ainsi que la Confédération africaine de football (CAF) et son président Issa Hayatou, a précisé cette source.

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Les chefs de cette plainte, déposée par le Togo et les ayants-droit des deux personnes tuées au cours de l’attaque, sont notamment "actes de terrorisme", "assassinats et complicité d’assassinats", "atteinte involontaire et volontaire à la vie d’autrui" et "exposition d’autrui à des risques de mort et blessure".

Rodrigues Mingas visé par une autre plainte

Il reviendra à la justice française de déterminer si elle a une compétence pour enquêter sur cet attentat qui n’a pas fait de victime française, a précisé la source judiciaire.

Le parquet de Paris a ouvert parallèlement une enquête préliminaire mi-janvier pour "apologies d’actes de terrorisme" après les propos du Français originaire du Cabinda, Rodrigues Mingas, secrétaire général du mouvement rebelle, qui avait déclaré que "les armes allaient "continuer à parler" après cette attaque.

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Le bus transportant la délégation togolaise à la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2010) dans l’enclave angolaise de Cabinda avait été mitraillé le 8 janvier par des séparatistes, faisant 2 morts parmi ses membres.

La CAF a décidé samedi de suspendre pour deux Coupes d’Afrique des nations le Togo, qui s’était retiré de la CAN-2010 sur décision gouvernementale à la suite du mitraillage de sa délégation.

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