Un remaniement ministériel sans bouleversement
Le président angolais José Eduardo dos Santos au pouvoir depuis 30 ans a nommé un nouveau gouvernement pour se conformer à la nouvelle constitution. La plupart des ministres restent en place.
![Un portrait géant du président angolais José Eduardo dos Santos, le 30 janvier 2010 à Luanda © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/02/04/004022010092412000000santos.jpg)
Un portrait géant du président angolais José Eduardo dos Santos, le 30 janvier 2010 à Luanda © AFP
Le président angolais José Eduardo dos Santos a nommé un nouveau gouvernement, pour se conformer à la Constitution votée en janvier, et gardé la plupart des ministres, a annoncé mercredi 3 février la radio nationale.
Le ministre du Pétrole José Botelho de Vasconcelos reste en place, celui des Finances, Severim de Morais, est remplacé par Carlos Alberto Lopes alors qu’une enquête est en cours pour malversation à la Banque centrale.
Fernando da Piedade Dias dos Santos, ancien Premier ministre et actuel président de l’Assemblée nationale, a été nommé vice-président.
Le Premier ministre Paulo Kassoma, dont le poste est supprimé suivant la nouvelle Constitution, devient président du Parlement.
Au pouvoir depuis 30 ans
Les députés devaient approuver mercredi deux changements effectués par la Cour constitutionnelle dans le texte de la Constitution, selon la radio. La version, votée le 21 janvier par le Parlement, autorisait M. dos Santos à nommer son vice-président. Les juges ont décidé que le numéro deux sur la liste du parti vainqueur des législatives serait automatiquement désigné à ce poste.
Le nom du candidat à la présidentielle sera dorénavant inscrit sur les bulletins de vote, a précisé la radio.
La Constitution, devant être mise en place vendredi, permet au président dos Santos, au pouvoir depuis plus de 30 ans sans jamais avoir été élu, d’éviter toute perspective d’élection présidentielle au suffrage universel direct.
Le chef de l’Etat sera la tête de liste du parti vainqueur des législatives qui n’auront pas lieu avant 2012, les dernières datant de 2008 dans ce riche pays pétrolier.
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