CAN-2010 : finale Egypte-Ghana, un rendez-vous pour l’Histoire

Le grand favori égyptien, en quête d’une troisième couronne d’affilée, et le Ghana, qui attend une consécration continentale depuis 28 ans, s’affrontent dimanche 31 janvier à Luanda en finale de la CAN-2010, dans un choc mettant aux prises les deux formations les plus solides de la compétition.

L’attaquant ghanéen Asamoah Gyan, le 29 janvier 2010 à Luanda en Angola.

L’attaquant ghanéen Asamoah Gyan, le 29 janvier 2010 à Luanda en Angola.

Publié le 31 janvier 2010 Lecture : 2 minutes.

Pour les Pharaons, il s’agit surtout d’asseoir encore un peu plus une domination outrageante sur l’Afrique (6 titres), seulement remise en cause par leur incapacité chronique à obtenir un billet pour la Coupe du monde.

Alors que cette CAN a été le théâtre de la déconfiture de plusieurs valeurs sûres (Cameroun, Côte d’Ivoire) et des insuffisances des "mondialistes" (Algérie, Nigeria), les Egyptiens, invaincus en 5 matches, ont eux tracé leur route sans ciller avec un bilan impressionnant: 14 buts inscrits et seulement deux encaissés.

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Un collectif égyptien très bien huilé

Si les Algériens, humiliés en demi-finale (4-0), ont pesté contre l’arbitrage, ils ont surtout montré leurs limites face à la puissance de feu des Egyptiens. Sans vedette de dimension mondiale au contraire de la Côte d’Ivoire (Drogba) ou du Cameroun (Eto’o), la formation de Hassan Shehata, qui a également fait chuter les Lions Indomptables (quart de finale), s’est appuyée sur un collectif très bien huilé et nullement perturbé par le forfait initial du légendaire attaquant Abou Treika.

Le Ghana a lui été encore plus démuni. Mais malgré un Essien blessé et rapidement rapatrié à Londres du côté de Chelsea et un Muntari écarté, les Black Stars ont réussi, sans forcément se montrer impressionnants, à se hisser en finale, une première depuis leur dernière victoire à la CAN en 1982.

Asamoah Gyan, l’arme fatale

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Les succès face à l’Angola (1-0), le pays hôte, en quart de finale, et contre le grand rival nigérian (1-0), en demi-finale, ont toutefois montré la force de caractère des Ghanéens. Et avec le joueur de Rennes (1re div. française) Asamoah Gyan, auteur de 3 buts, le sélectionneur Milovan Rajevac a trouvé l’arme fatale en attaque.

Les Ghanéens s’inquiètent surtout pour l’état de santé de leur gardien Kingson, touché à l’aine. Le joueur, décisif en demi-finale, a passé des examens médicaux vendredi mais devrait tenir sa place. Un forfait de leur dernier rempart serait un énorme coup dur pour une équipe qui a tout misé sur sa défense et qui s’apprête à défier la fine technique des artistes égyptiens.

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