Au Cameroun, l’opposition a-t-elle (enfin) trouvé le moyen d’inquiéter le pouvoir de Paul Biya ?

Dans la perspective de la présidentielle de 2025, les partis ont lancé une campagne inédite, destinée à convaincre les Camerounais de s’inscrire massivement sur les listes électorales. Le ministre de l’Administration territoriale a dénoncé une « surenchère politique ».

Une électrice camerounaise cherche son nom dans la liste des votants avant de participer au scrutin général et municipal, à Yaoundé, le 9 février 2020. © AFP

Une électrice camerounaise cherche son nom dans la liste des votants avant de participer au scrutin général et municipal, à Yaoundé, le 9 février 2020. © AFP

Franck Foute © Franck Foute

Publié le 13 mai 2024 Lecture : 4 minutes.

Rarement forces politiques antagonistes n’ont autant semblé converger vers un même objectif. Depuis l’ouverture, en début d’année, de la campagne d’inscription sur les listes électorales, le Cameroun connaît une frénésie inhabituelle, entretenue, à première vue, tant par le parti au pouvoir que par l’opposition et la société civile.

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