Au Niger, la Cour d’État lève l’immunité de Mohamed Bazoum
La décision de la Cour d’État du Niger, organe créé par les autorités de transition, ouvre la voie à des poursuites contre le président déchu, accusé notamment de « haute trahison ».
Après plus de dix mois de séquestration, la bataille entre le président renversé et ses tombeurs devrait se déporter sur le terrain judiciaire. Détenu, hors de toute procédure légale, au palais présidentiel depuis le coup d’État du 26 juillet dernier, Mohamed Bazoum – qui refuse toujours de démissionner – ne jouit désormais plus de son immunité présidentielle.
La décision a été rendue ce vendredi
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