CAN-2010 : la ferveur de l’Angola se mesure à la fougue du Ghana
L’Angola, qui bénéficie avant tout de la ferveur de son public, part avec un léger avantage pour son quart de finale de la CAN-2010 dimanche (17H00 françaises) à Luanda contre un Ghana amoindri qui doit surtout miser sur la fougue de sa jeune garde.
Les Palancas negras, qui ont l’occasion de réaliser la meilleure performance de leur pays en se qualifiant en demi-finale, pourraient toutefois être rattrapés par la pression et cette encombrante étiquette de favori qu’ils n’ont pas souvent eu collée dans leur dos.
Ces derniers jours, la température n’a pas cessé de monter dans le pays et les Angolais auront bien besoin du retour de leur milieu Dede et surtout du meilleur buteur de la compétition, Flavio (3 buts), pour repousser les assauts des "Baby Black Stars".
"Nous sommes motivés et prêts à jouer contre le Ghana, commente ainsi le défenseur Dias Caires. Ce ne sera pas facile, on doit respecter le Ghana mais nous sommes entraînés et nous ne pensons qu’à la victoire".
Le Ghana compte sur la jeune garde
En temps normal, cela ne lui effleurerait même pas l’esprit, pas plus que la défaite n’occuperait celui de son adversaire mondialiste.
Mais le Ghana n’a pas rejoint Luanda avec toutes ses forces et l’infirmerie de Rajevac ne désemplit pas. Cette semaine, la grande vedette Essien a rejoint au champ d’honneur Appiah, Mensah ou Paintsil.
"Essien n’est pas avec nous mais nous récupérons d’autre collègues dont les retours sont essentiels", soupèse ainsi Kwado Asamoah.
Heureusement, effectivement, qu’Annan est rétabli et que Gyan monte en puissance ! Malgré tout, la clé ghanéenne est entre les mains, ou les pieds, de ses récents champions du monde des moins de 20 ans. A l’image de "Dede Ayew", buteur contre le Burkina (1-0), la jeune garde a montré qu’elle avait du talent.
Rejouer le match de préparation
Le Ghana ayant limité la casse en atteignant les quarts avec son groupe bancal, il n’a plus grand-chose à perdre et si ses jeunes parviennent à gérer le bouillant Stade du 11 novembre, ils peuvent, sur leur fougue, tenter de déboulonner la statue angolaise.
Ils peuvent également s’accrocher à ce bon match nul (1-1) qu’ils étaient venus réaliser ici-même il y a quelques semaines en match de préparation.
"On les avait joués dans la même atmosphère, se souvient encore Asamoah. Cela n’avait pas eu d’effet sur notre jeu et ce sera pareil dimanche".
Appiah soutient les Ghanéens
En cas de nouvelle demi-finale après celle de 2008, l’avenir à long ou court terme est ainsi promis à cette équipe, assurée d’éviter jusqu’en finale l’Egypte, la Côte d’Ivoire ou le Cameroun.
A distance, les Ghanéens, ont également reçu un soutien de poids, en la personne d’Appiah qui les a personnellement encouragés sur son site internet.
"Je vous félicite pour avoir atteint les quarts de finale en dépit de l’immense pression que vous aviez", écrit ainsi le capitaine historique des Black Stars, privé de sa 2e CAN.
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