La nouvelle Constitution gabonaise désignera-t-elle l’étranger comme bouc émissaire ?
Les agissements, dommageables, de certains hauts responsables du régime déchu d’Ali Bongo Ondimba, qu’ils soient naturalisés ou nés de parents étrangers, ont suscité chez les Gabonais « de souche » le désir de se « réapproprier » leur pays. Difficile de le leur reprocher. Mais les rédacteurs de la nouvelle Constitution gabonaise vont devoir jeter à la poubelle certaines recommandations du dialogue national inclusif contraires aux principes républicains fondamentaux.