Charles Massi est mort « suite à des tortures » d’après sa famille
Le chef rebelle centrafricain Charles massi est mort le 8 janvier d’après son épouse et son parti politique. Le décès, non confirmé par les officiels centrafricains, serait survenu à la suite de « torture », d’après Denise Massi.
L’ex-ministre et chef rebelle centrafricain Charles Massi est mort le 8 janvier "des suites des tortures qu’il a subies", ont annoncé son épouse et son parti politique dans un communiqué transmis samedi à l’AFP à Libreville.
Aucun commentaire n’avait pu immédiatement être obtenu de source officielle ou militaire à Bangui.
"Charles Massi a été torturé (. . . ) et est mort depuis le vendredi 8 janvier 2010 vers 19H00 à Bossembélé (150 km au nord-ouest de Bangui) des suites des tortures qu’il a subies", déclarent dans leur communiqué Denise Massi, son épouse, et Eric Neris, secrétaire en France du Forum démocratique pour la modernité (Fodem), son parti politique.
Preuves de vie réclamées
Ils indiquent se fonder sur des "informations recueillies sur le terrain à Bossembélé et également fournies par l’entourage de François Bozizé (président centrafricain) et de son fils Francis Bozizé" ainsi que par "des éléments de la garde présidentielle".
"La famille, les amis de Charles Massi et son parti, le Fodem, exigent que le président François Bozizé apporte la preuve que leur père, époux et leader, est en vie. A défaut, nous demandons aux autorités centrafricaines de remettre son corps à sa famille", ajoutent-ils.
La semaine dernière, Mme Massi, Franco-Centrafricaine vivant en France, avait indiqué être sans nouvelles directe de son époux depuis le 18 décembre. Elle avait fait état d’informations officieuses évoquant l’arrestation de M. Massi et son incarcération à Bossembélé.
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