Attaque de l’équipe togolaise : l’Angola proteste contre la France

L’Angola a officiellement reproché à la France son inaction envers les séparatistes cabindais en exil. L’attaque des bus de l’équipe du Togo avait été revendiqué en premier par Rodrigues Mingas, leader des Flec-PM, résidant en France.

Des gendarmes portent le cercueil d’une des victimes de l’attaque contre les togolais © AFP

Des gendarmes portent le cercueil d’une des victimes de l’attaque contre les togolais © AFP

Publié le 15 janvier 2010 Lecture : 1 minute.

L’Angola a officiellement protesté auprès de la France pour lui reprocher son inaction envers les séparatistes cabindais en exil, dont certains ont revendiqué l’attaque meurtrière du 8 janvier contre l’équipe de football togolaise.

Convocation du représentant de la France en Angola

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"Nous avons convoqué le représentant de la France en Angola pour lui remettre une note de protestation (. . . ) en rapport à cette attaque au Cabinda", a déclaré vendredi à la presse la chef de la diplomatie angolaise, Assunção dos Anjos.

Le gouvernement angolais "estime que la France n’a pas déclenché les mécanismes judiciaires qui démontreraient sa volonté" de poursuivre les auteurs de "cette attaque terroriste", a ajouté la ministre des Affaires étrangères.

Le bus transportant la délégation togolaise à la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2010) dans l’enclave angolaise de Cabinda, qui accueille certains matches, a été mitraillé par des séparatistes, faisant deux morts parmi ses membres.

Deux groupes cabindais concurrents ont revendiqué la fusillade, qui a entraîné le retrait du Togo de la compétition. Certains de leurs responsables vivent en exil en France.

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Le ministère français des Affaires étrangères avait averti peu après la première revendication que cette action aurait des conséquences.

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