En Côte d’Ivoire, au royaume des Baoulés, deux prétendants pour un seul trône
Depuis le décès en 2002 du roi Nanan Anoungblé III, une crise de succession divise les Baoulés. Alors que le fils de la souveraine se considère comme l’héritier légitime, des chefs de canton ont désigné un autre prince régent. Explications.
![La reine Nanan Akoua Boni II, lors de son entretien avec le président Alassane Ouattara, le 4 octobre 2018. © X Présidence de Côte d’Ivoire](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.5947x0.3212/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/07/05/jad20230705-ass-ci-royaume-baoule-nananakouaboniii.jpg)
La reine Nanan Akoua Boni II, lors de son entretien avec le président Alassane Ouattara, le 4 octobre 2018. © X Présidence de Côte d’Ivoire
« En général, tout se règle à la maison. Mais la situation est telle que nous sommes obligés de parler. […] Pour la première fois depuis qu’il y a des bruits à la cour, le roi nous a permis de prendre la parole », lance Nanan Kouadio Dan II, porte-parole principal d’Otimi Kassi Anvo.
Ce dernier, fils de la défunte reine des Baoulés, Nanan Akoua Boni II, est considéré par ses partisans comme
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