Au Burkina Faso, un nouveau massacre attribué à l’armée
Partis fin avril de Dori pour escorter un convoi de ravitaillement jusqu’au village de Mansila, des militaires burkinabè sont accusés d’avoir commis plusieurs tueries le long de la route lors d’expéditions punitives. Selon des sources militaires et sécuritaires, ils auraient tué plus de 150 civils.
![Des soldats burkinabè patrouillent à bord d’un pick-up sur la route entre Dori et le camp de réfugiés de Goudebo, le 3 février 2020. © OLYMPIA DE MAISMONT / AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.5000x0.5000/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/05/16/jad20240516-ass-burkina-massacre-armee.jpg)
Des soldats burkinabè patrouillent à bord d’un pick-up sur la route entre Dori et le camp de réfugiés de Goudebo, le 3 février 2020. © OLYMPIA DE MAISMONT / AFP
Les jours passent et les massacres se poursuivent au Burkina Faso. Après ceux commis à Nodin et Soro (Nord-Ouest), où 223 civils ont été tués le 25 février par des militaires selon Human Rights Watch (HRW), plusieurs autres ont été perpétrés entre le 27 avril et le 9 mai entre Dori et Mansila, dans le nord du pays, le long du trajet d’un convoi de ravitaillement escorté par l’armée.
Selon
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