« Biya serait mort en Suisse » : récit d’une incroyable fake news

Il y a vingt ans, le 3 juin 2004, une folle rumeur annonçait la mort du président camerounais, Paul Biya. Celui-ci avait fini par réagir, donnant rendez-vous à ses détracteurs deux décennies plus tard, pour ses obsèques. François Soudan avait alors fait le récit de ces folles journées dans les colonnes de Jeune Afrique.

Le président camerounais, Paul Biya (2e g.), et son épouse, Chantal, sont accueillis par le président burkinabè Blaise Compaoré et son épouse, Chantal, à l’aéroport de Ouagadougou le 25 novembre 2004. © ISSOUF SANOGO / AFP

Le président camerounais, Paul Biya (2e g.), et son épouse, Chantal, sont accueillis par le président burkinabè Blaise Compaoré et son épouse, Chantal, à l’aéroport de Ouagadougou le 25 novembre 2004. © ISSOUF SANOGO / AFP

FRANCOIS-SOUDAN_2024

Publié le 3 juin 2024 Lecture : 9 minutes.

Cet article a été initialement publié dans Jeune Afrique en juin 2004. 

Qui a dit que, dans la pièce globale de la mondialisation, l’Afrique était à la fois hors jeu et hors champ ? Avec son intrigue morbide et son dénouement triomphal pour celui qui en fut la victime et le héros, la folle rumeur camerounaise du premier week-end de juin aura eu au moins un mérite : celui de démontrer qu’en matière

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