Remaniement partiel : l’Intérieur et la Justice changent de mains
Le roi Mohammed VI a procédé lundi à un remaniement ministériel partiel, remplaçant notamment les titulaires des portefeuilles de l’Intérieur et de la Justice pour « conférer une dynamique accrue aux grands chantiers de développement et aux réformes institutionnelles structurantes ».
Dans un communiqué, le cabinet royal a précisé que Taïeb Cherkaoui était nommé à l’Intérieur, en remplacement de Chakib Benmoussa, et Mohamed Naciri à la Justice, à la place d’Abdelouahed Radi.
Les autres changements concernent les ministères du Tourisme et de l’Artisanat, confié à Yassir Znagui (à la place de Mohamed Boussaid), des Relations avec le Parlement, qui revient à Driss Lachguer (Mohamed Saad Alami), de la modernisation des Secteurs publics, attribué à Mohamed Saad Alami (Mohamed Abbou).
L’hommage du roi aux ministres sortants
Après avoir occupé diverses fonctions au sein du corps de la magistrature, le nouveau ministre de l’Intérieur Taïeb Cherkaoui, né en 1949, avait été nommé en août 2008 Premier président de la Cour suprême.
Le roi a rendu hommage aux ministres sortants, soulignant en particulier le rôle d’Abdelouahed Radi "pour les actions qu’il a menées à la tête du ministère de la Justice, ainsi que pour son engagement sincère en faveur du projet de réforme globale du système judiciaire".
Les nouveaux ministres ont été reçus par le souverain marocain dans son palais de Marrakech, en présence du Premier ministre Abbas El Fassi.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- CAF : entre Patrice Motsepe et New World TV, un bras de fer à plusieurs millions d...
- Lutte antiterroriste en Côte d’Ivoire : avec qui Alassane Ouattara a-t-il passé de...
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour quelques centaine...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?