L’opposition gabonaise va se réunir en un « grand parti politique »

André Mba Obame, Jean Eyéghé Ndong, Casimir Oyé Mba et une poignée d’autres représentants de l’opposition gabonaise ont décidé de s’unir face à la politique menée par le président Ali Bongo Ondimba. Ils vont prochainement fusionner leurs courants en un grand parti.

Publié le 30 décembre 2009 Lecture : 1 minute.

Des opposants gabonais, dont six candidats à l’élection présidentielle du 30 août remportée par Ali Bongo, ont annoncé mercredi la création prochaine d’un "grand parti" rassemblant plusieurs formations et mouvances politiques.

"Nous décidons solennellement de nous unir et d’unir nos forces, en procédant à la fusion de nos partis politiques afin de créer (. . . ) un grand parti politique novateur", ont déclaré devant la presse ces opposants réunis à Libreville. Ils n’ont cependant pas donné le nom de cette nouvelle formation ni précisé la date prévue pour sa création.

la suite après cette publicité

Les fondateurs annoncés de ce parti sont les ex-candidats à la présidentielle André Mba Obame (ex-ministre de l’Intérieur, 3e du scrutin), Jean Eyéghé Ndong (ex-Premier ministre), Casimir Oyé Mba (ancien Premier ministre et ministre des Mines), Jean Ntoutoume Ngoua et Bruno Ben Moubamba.

Lutter contre "le recul de l’Etat de droit et des libertés publiques"

Zacharie Myboto, jusque-là président de l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD) et arrivé 4e à la présidentielle, fait également partie de ce groupe ainsi que les chefs de deux petits partis, Gérard Ella Nguema (Rassemblement national des républicains) et Pierre Claver Zeng Ebomé (Mouvement africain pour le développement).

Avec d’autres acteurs politiques, tous ont déjà constitué en novembre une "Coalition des groupes et partis politiques pour l’alternance".

la suite après cette publicité

"La décision de nous unir (. . . ) exprime notre volonté commune de construire un avenir meilleur", a expliqué M. Eyéghé Ndong dans leur déclaration commune.

Selon ces opposants qui contestent l’élection d’Ali Bongo, "la situation politique" du Gabon depuis septembre "se caractérise par un recul sans précédent de l’Etat de droit et des libertés publiques".

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Ali Bongo Ondimba, l’héritier

Contenus partenaires