Le pape Benoît XVI victime d’une agression
Le pape a été jeté à terre jeudi soir par une femme inconnue souffrant apparemment de troubles psychiques. L’incident s’est produit au début de la messe de minuit, alors que le souverain pontife avançait dans la basilique avec une trentaine de cardinaux. Il s’est aussitôt relevé et a célébré la messe comme si rien ne s’était passé.
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La femme, interceptée par les services de sécurité, a été interrogée par les gendarmes du Vatican. Selon la chaîne d’informations en continu Sky news 24 ore, elle serait de nationalité suisse.
Elle pourrait être remise aux autorités judiciaires italiennes, car "dieu merci il n’y a pas de prison au Vatican, seulement deux cellules de sécurité", a indiqué le père Ciro Benedettini.
Le cardinal français Roger Etchegaray, vice-doyen du Sacré Collège du Vatican, 87 ans, est également tombé lors de l’incident et s’est cassé le fémur. Il a été admis à l’hôpital Gemelli à Rome.
"Ce n’est pas la fin du monde"
Le pape Benoît XVI n’a en rien modifié son programme de Noël et doit prononcer comme prévu sa bénédiction urbi et orbi vendredi à 11H00 GMT, a déclaré à l’AFP l’un des porte-paroles du Vatican.
"Le pape prononcera comme prévu à midi la bénédiction urbi et orbi ("à la ville et au monde") du balcon de la basilique" dominant la place Saint-Pierre, a indiqué à l’AFP le père Ciro Benedettini.
"Vous pourrez voir qu’il se porte bien", a-t-il ajouté, rappelant que le pape prononce cette bénédiction en une soixantaine de langues.
"Ce n’est pas la fin du monde", a-t-il sobrement commenté à propos de l’agression de la veille.
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