Guinée : l’UE durcit ses sanctions à l’encontre de la junte

L’Union européenne a décidé mardi de durcir ses sanctions à l’encontre de la junte guinéenne avec un gel des avoirs et une interdiction d’exportation de matériel pouvant servir à la répression dans le pays, ont indiqué des sources diplomatiques.

Publié le 22 décembre 2009 Lecture : 1 minute.

En outre, une liste de personnes liées au régime et déjà interdite de visa sur le territoire de l’Union européenne a été allongée, selon ces sources.

"Compte tenu de la gravité de la situation en République de Guinée, il convient d’imposer des mesures restrictives supplémentaires à l’encontre des membres du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) ainsi que des personnes physiques ou morales (. . . ) responsables de la répression violente ou de l’impasse politique dans la quelle se trouve le pays", s’est justifiée l’UE dans un texte.

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Cette décision, prise à l’occasion d’une réunion ministérielle de l’UE à Bruxelles, intervient au lendemain de la publication par la Commission d’enquête de l’ONU sur le massacre du 28 septembre au stade de Conakry d’un rapport accablant pour les plus hautes autorités guinéennes, accusées de crimes contre l’humanité justifiant la saisine de la Cour pénale internationale (CPI).

Le rapport onusien fait état d’au moins "156 personnes tuées ou disparues", nemntionne de nombreuses atrocités et met directement en cause le chef de la junte militaire (CNDD), le capitaine Moussa Dadis Camara.

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