Chine-Afrique : la grande (in)dépendance, par Aurélie M’Bida

La dynamique économique de la Chine en Afrique, autrefois caractérisée par de vastes investissements dans les infrastructures et les ressources naturelles, subit les effets d’un ralentissement économique notable. Une occasion pour le continent de clamper la perfusion.

Le Standard Gauge Railway (SGR), qui doit relier Mombasa, au Kenya, à Malaba, à la frontière de l’Ouganda, projet chinois resté inachevé. © Thomas Mukoya / REUTERS

Le Standard Gauge Railway (SGR), qui doit relier Mombasa, au Kenya, à Malaba, à la frontière de l’Ouganda, projet chinois resté inachevé. © Thomas Mukoya / REUTERS

AURELIE-MBIDA2-2024

Publié le 10 juin 2024 Lecture : 3 minutes.

Pékin accueille le Forum sur la coopération sino-africaine 2024 (FOCAC) du 4 au 6 septembre. © REUTERS/Tingshu Wang
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Sommet Chine-Afrique 2024 : les illusions perdues

Chute des prêts souverains, balance commerciale structurellement déficitaire, investissements prudents… Alors que Pékin accueille les dirigeants du continent du 4 au 6 septembre 2024, l’hyperactivisme chinois en Afrique a du plomb dans l’aile. Le continent peut-il encore attendre quelque chose de cette grand-messe politico-économique ?

Sommaire

La nouvelle a fait les gros titres de la presse internationale à la fin de l’année dernière. Le diagnostic du FMI, tombé en novembre 2023, sur le fort ralentissement de l’économie chinoise et son impact sur les investissements en Afrique, a eu l’effet d’un coup de massue. Pourtant, le scénario a un air de déjà-vu, à peu de chose près. En effet, en 2015, les exportations africaines vers la Chine

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Le président chinois, Xi Jinping (seul en bas), s’exprime lors de la cérémonie d’ouverture du Focac au Palais du peuple, à Pékin, le 5 septembre 2024. © GREG BAKER / POOL / AFP

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