Révélations sur les dossiers chauds des assemblées annuelles de la BAD  

Depuis le mois de novembre 1964, date à laquelle le tout premier Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD) s’est réuni, les assemblées annuelles sont l’évènement le plus important organisé par l’institution. Pour sa 59e édition, l’exercice, bien rodé, réunira à Nairobi du 27 au 31 mai quelque 3 000 participants issus des 82 pays actionnaires.

Comme à son habitude, la BAD publiera son rapport annuel sur les perspectives économiques du continent et les gouverneurs devraient valider le rapport financier. « Mais ce grand raout va avoir une saveur particulière », sourit un cadre de l’institution. En effet, la BAD lancera les célébrations de son 60e anniversaire en marge des assemblées annuelles. « La BAD est à un tournant de son histoire. Les négociations autour de la stratégie de l’institution et de sa capacité à se renouveler devraient être intenses », ajoute le cadre.

Le début des grandes manœuvres

Sans compter qu’après neuf années passées à la tête de la première institution de financement du développement du continent, c’est le début de la fin pour Akinwumi Adesina. Le second mandat du président de la BAD ne s’achèvera qu’en 2025, mais les grandes manœuvres pour lui trouver un successeur vont vraiment démarrer à Nairobi.

Si le thème retenu cette année est la réforme de l’architecture financière internationale, en interne, ce n’est cependant pas ce qui devrait accaparer l’attention des gouverneurs de la Banque. Voici, en deux épisodes, le menu détaillé des dossiers brûlants qui vont faire l’objet de bras de fer et de négociations, loin des caméras, derrière les portes capitonnées du Conseil des gouverneurs.

Épisode 1 : stratégie décennale et réallocation des DTS : l’héritage d’Adesina à la BAD prend forme prend forme

Retrouvez le second épisode demain sur notre site.