En Guinée, la transition confisquée

Parce que ni la gouvernance ni leurs conditions de vie n’ont changé depuis le coup d’État du 5 septembre 2021, nombreux sont les Guinéens qui s’interrogent sur la légitimité et l’intérêt d’une transition qui s’éternise.

Un partisan du CNRD lors d’un concert célébrant le premier anniversaire de l’arrivée de la junte militaire au pouvoir, à Conakry le 5 septembre 2022. © CELLOU BINANI/AFP

Un partisan du CNRD lors d’un concert célébrant le premier anniversaire de l’arrivée de la junte militaire au pouvoir, à Conakry le 5 septembre 2022. © CELLOU BINANI/AFP

 © Amelie Philbert/Universite de Montreal

Publié le 1 juin 2024 Lecture : 4 minutes.

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Guinée : démocratie en apnée

Les institutions provisoires sont en place. L’activité économique se maintient. Mais tant que le calendrier fixant le retour des civils au pouvoir n’est pas établi, le pays tout entier retient son souffle.

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Les Guinéens devront encore attendre pour connaître la date exacte de la fin de la transition. Les dernières déclarations du Premier ministre Amadou Bah Oury ne laissent plus aucun doute sur sa prolongation au-delà de décembre 2024, date à laquelle est censé être organisé le retour à l’ordre constitutionnel conformément à l’accord entre la Cedeao et les militaires au pouvoir en Guinée.

Le CNRD et

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