La plainte en France contre Wade est destinée à « ternir son image »

Le gouvernement sénégalais a qualifié dimanche une plainte récemment déposée à Paris pour « détournement de fonds publics » contre quatre chefs d’Etat africains, dont Abdoulaye Wade, d' »amalgame destiné à ternir l’image » du président sénégalais.

Publié le 7 décembre 2009 Lecture : 1 minute.

"La plainte contre M. Wade est simplement un amalgame destiné à ternir l’image du chef de l’Etat, depuis qu’il s’est déclaré candidat à l’élection présidentielle de 2012", indique un communiqué du ministère de la Communication.

L’association MLA "Le moment de se lever pour l’Afrique", basée à Paris mais très peu connue, a déposé cette plainte le 16 novembre auprès du tribunal de grande instance de Paris.

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Elle vise également les présidents congolais Denis Sassou Nguesso, Equato-Guinéen, Teodoro Obiang, et le défunt président gabonais Omar Bongo.

"A l’exception d’un studio de 41m2, situé 41 avenue des Ternes dans le 17ème (arrondissement de Paris), connu de beaucoup de journalistes français, acheté il y a 25 ans pour servir de siège au PDS (parti présidentiel) à Paris, alors que j’étais dans l’opposition et bien avant de devenir président de la République du Sénégal, je ne possède aucune propriété immobilière ni en France ni dans aucun autre pays étranger", indique le communiqué citant M. Wade.

"Au demeurant, s’agissant de deniers, je ne possède qu’un seul compte en France, à la Société Générale, ouvert à l’époque où j’étais avocat et consultant international, son solde créditeur à l’époque était d’environ 3. 500 francs anciens et il n’a plus évolué depuis que j’ai cessé mes activités d’avocat et de consultant", poursuit le texte.

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