Les Comoriens élisent leurs députés et conseillers
Près de 360. 000 électeurs comoriens sont attendus dans les bureaux de vote dimanche pour élire les députés de l’Union des Comores et les conseillers des trois îles de cet archipel de l’océan Indien, Anjouan, Grande Comore et Mohéli.
Le bilan du président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a été le principal thème de la campagne électorale qui a duré deux semaines.
Au cours de nombreux meetings organisés dans l’archipel, partisans et opposants du président Sambi se sont affrontés sur les "acquis positifs" ou "l’échec" du régime, selon leur camp.
Quelque 700 bureaux de vote seront ouverts sur les trois îles pour départager 144 candidats à la députation.
L’assemblée nationale comorienne compte 33 députés. Les Comoriens voteront au suffrage universel direct à deux tours pour élire 24 de ces parlementaires. Le second tour est prévu le 20 décembre.
Neuf autres députés seront désignés par le Conseil de chaque île de l’archipel, à raison de trois députés par île.
Les électeurs voteront également pour choisir 53 conseillers (sur 184 candidats enregistrés), représentants de la population au niveau du Conseil de chaque île.
Observateurs de l’UA
La nouvelle constitution de l’Union des Comores, adoptée par référendum le 17 mai, a modifié le mandat du président de l’Union, passé de quatre à cinq ans et réduit les pouvoirs des présidents des trois îles pour en faire des gouverneurs. Mais les acteurs politiques comoriens divergent cependant pour savoir si cette réforme s’applique au chef de l’Etat actuel.
Il est prévu qu’un congrès (regroupant les futurs députés et conseillers) décide des dates des prochaines échéances électorales dans le pays, dont celle du président de l’Union.
"Tout est fin prêt pour organiser les élections de dimanche", a affirmé le président de la Commission électorale (CENI), Saëndou Djazila, démentant les rumeurs d’un éventuel report de dernière minute.
Les opérations électorales se dérouleront en présence d’une vingtaine d’observateurs de l’Union africaine (UA) conduite par l’ancien ministre mauricien des Affaires étrangères, Anil Gayan.
Le coût de ces élections est estimé à 3,5 millions d’euros, en partie financé par l’Union des Comores, et par les bailleurs de fonds internationaux (France, Ligue arabe, UA, Union européenne, Libye).
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