Mont Kamba, en République du Congo. © Antonin Borgeaud
Mont Kamba, en République du Congo. © Antonin Borgeaud

Nucléaire russe : pourquoi l’atome africain n’est pas pour demain

De l’Éthiopie à la Tunisie, en passant par le Burkina, le Mali ou encore l’Ouganda, les accords nucléaires avec le russe Rosatom se suivent et se ressemblent. À y regarder de plus près, toutefois, aucun de ces projets n’a connu la moindre avancée. Et pour cause.
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Publié le 30 mai 2024 Lecture : 8 minutes.

Rencontre entre Vladimir Poutine, le président russe, et son homologue camerounais, Paul Biya, lors du deuxième sommet Russie-Afrique, à Saint-Pétersbourg, le 28 juillet 2023. © Alexander Ryumin / TASS / AFP
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L’énergie nucléaire en Afrique, un bluff russe ?

De l’Éthiopie au Maroc, en passant par le Burkina Faso, le Mali ou encore l’Ouganda, plusieurs projets nucléaires ont été annoncés récemment. Leur premier point commun : ils sont tous le fruit d’un partenariat avec la Russie. L’autre point commun : aucun de ces projets n’a connu la moindre avancée. Les États du continent ont-ils les moyens financiers et humains pour réaliser de tels projets ? Que nous disent l’expérience de l’Afrique du Sud, le seul pays à disposer de réacteurs opérationnels, et de l’Égypte, où une centrale est en construction grâce à un partenariat avec le russe Rosatom ? Plongée au cœur du réacteur nucléaire africain.

Sommaire

« Nous avons besoin, en tout cas si c’est possible, d’implanter une centrale nucléaire pour produire de l’électricité. » Durant le dernier sommet Russie-Afrique, organisé à Saint-Pétersbourg les 27 et 28 juillet 2023, Ibrahim Traoré ne semble pas à court d’arguments pour plaider, face à Vladimir Poutine, en faveur de l’atome comme moyen de combler le « besoin crucial en énergie » du Burkina Faso,

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