Accord sur la tenue des législatives en 2010

Opposition et gouvernement sont tombés d’accord sur la tenue d’élections législatives en 2010. Les cartes biométriques sont abandonnés pour permettre de tenir les délais.

Publié le 4 décembre 2009 Lecture : 1 minute.

La quasi-totalité des partis politiques tchadiens, représentant opposition et majorité, se sont mis d’accord vendredi, lors d’une réunion à N’Djamena sous l’égide du président Idriss Deby Itno, sur la tenue d’élections législatives en 2010.

"L’ensemble des partis politiques ont convenu de la tenue des élections en 2010", a résumé Ngarmadjal Gami, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) lors de cette rencontre au palais présidentiel.

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Cartes biométriques abandonnées

Les discussions entre pouvoir et opposition achoppaient depuis plusieurs semaines sur l’établissement ou non de cartes biométriques pour les électeurs. Les deux parties ont convenu qu’il était matériellement impossible d’arriver à fabriquer ces cartes tout en tenant le calendrier prévoyant les législatives pour 2010. Elles se sont mises d’accord sur "un recensement informatisé" qui permettrait d’éviter doublons et fraudes.

"J’ai personnellement quelques craintes au regard de ce qui me paraît actuellement du "sur-place" : il y a un risque que nous ne puissions organiser une seule élection en 2010", a déclaré le président Deby, critiquant des retards pris à cause du débat sur les cartes biométriques mais aussi sur la publication des listes électorales.

"Aucune élection utilisant la carte biométrique ne pourra avoir lieu avant 2014 (. . . ). En tant que premiers responsables politiques de ce pays, nous n’avons pas le droit de décevoir les attentes de nos concitoyens", a-t-il conclu.

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L’opposition adhère "pleinement"

Saleh Kebzaboh, porte-parole de la Coordinations des partis politiques pour la défense de la Constitution (CPDC, coalition de l’opposition), a déclaré adhérer "pleinement" à l’échéance 2010. "Nous pensons qu’il est possible d’organiser un recensement informatisé fiable", a-t-il dit.

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Le Tchad doit organiser une présidentielle en 2011.

Depuis l’arrivée au pouvoir d’Idriss Deby en 1990 au terme d’un coup d’Etat, les scrutins tchadiens ont été systématiquement contestés par l’opposition et la société civile. M. Deby a signé en août 2007 avec ses opposants, à l’exception des rebelles armés, un accord politique censé favoriser la démocratisation du régime.

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